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Édito:
Être ou bien-être... ?
Nous « consommons » bien trop de médicaments pour être heureux. Anti-dépresseurs, anti-inflammatoires, antibiotiques, anti-stress… sont-ils véritablement des antidotes ? Aux niveaux de consommation que nous avons désormais atteints, ces remèdes d’hier - qui ont permis jadis une véritable avancée sanitaire - ne doivent plus être utilisés systématiquement, pour une médecine de confort. Illustration : « La consommation de soins et de biens médicaux, en France, a atteint 180 milliards d’euros, soit 2 762 euros par habitant ». Et ce chiffre ne cesse de croître au même titre que le béant « trou de la Sécu »... Or ce coût n’est désormais plus supportable collectivement, sachant que de surcroît cette consommation frénétique de soins ne permet pas d’atteindre un meilleur état de bien-être collectif… En parallèle, de nombreuses techniques également éprouvées par la science ou la pratique (lire notre cahier pratique), et bien souvent à moindre coût, s’avèrent d’excellentes alternatives à l’allopathie. Pourquoi, dans ce contexte, ne pas les mettre en oeuvre à plus grande échelle ? Outre ne pas « mal-être », être bien, c’est aussi s’ouvrir aux autres, à la nature et à la compassion en général, comme ne cessent de l’expliquer Matthieu Ricard, Boris Cyrulnick ou Christophe André. Et c’est aussi à cette dimension philosophique, sinon spirituelle, que nous avons souhaité apporter des éléments pour trouver un chemin au bonheur.
La rédaction de Provence Durable magazine